Conformez-vous!: Les resistances et contestations á la marchandisation du savoir dans I' université néolibérale

Le présent article est le résultat des réflexions et débats qui se sont générés à propos de l’université contemporaine lors du Séminaire doctoral en science politique à l’Université du Québec à Montréal. Les changements économiques et politiques des années 1970 ont impulsé une réorganisation du proc...

Descripción completa

Autor Principal: Coenga-Oliveira, Danielle; Université du Québec à Montréal
Otros Autores: Anctil Avoine, Priscyll; Université du Québec à Montréal
Formato: info:eu-repo/semantics/article
Idioma: spa
Publicado: Universidad Santo Tomás 2017
Materias:
Acceso en línea: http://revistas.ustabuca.edu.co/index.php/TEMAS/article/view/1744
Etiquetas: Agregar Etiqueta
Sin Etiquetas, Sea el primero en etiquetar este registro!
Sumario: Le présent article est le résultat des réflexions et débats qui se sont générés à propos de l’université contemporaine lors du Séminaire doctoral en science politique à l’Université du Québec à Montréal. Les changements économiques et politiques des années 1970 ont impulsé une réorganisation du processus de production de la connaissance. Afin de s’adapter au nouveau contexte sociopolitique de libéralisation des marchés et des efforts des États pour établir la compétitivité des économies nationales, les universités ont dû subir une grande restructuration. L’université néolibérale est alors caractérisée par une exigence de productivité accrue, par des compressions budgétaires, par l’accumulation de tâches administratives pour les enseignant-e-s ainsi que par une marchandisation des savoirs. En ce sens, cet article vise à s’interroger sur la néolibéralisation de l’université contemporaine et sur les transformations pratiques qui la caractérisent dans le but de proposer des pistes de réflexion sur les résistances possibles à la précarisation de l’institution par le système néolibéral. Il présente un bref contexte sur l’émergence de l’université néolibérale et les caractéristiques de ce type d’université. Dans un deuxième temps, l’article aborde des pistes de résistance à la marchandisation de la connaissance et, finalement, il propose une réflexion sur la contestation des savoirs hégémoniques. En bref, l’article invite à la remise en question de la logique de productivité qui sous-tend l’université néolibérale et cache un système d’homogénéisation de la pensée qui contribue à la construction des savoirs hégémoniques aboutissant à la marginalisation des savoirs subalternes.